” Chaque individu perçoit le monde comme il lui apparait et selon ses émotions !”
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Quelques chiffres en disent long sur le caractère de la gente masculine :
- 92 % des hommes disent ne pas aimer se sentir contrôlés par les autres,
- 85 % tentent de résoudre leurs problèmes seuls,
- 60 % hésitent à recourir à un accompagnement, même si celui-ci peut les aider à s’en sortir,
- 45 % se disent agacés quand quelqu’un cherche à les aider s’ils sont tristes ou préoccupés,
- 35 % disent que leur fierté en prend un coup quand ils sont forcés de demander de l’aide,
Source : “Perceptions des besoins psychosociaux des hommes et leur rapport aux soins “, Psychologie magazine.
Quelles soient positives, négatives, porteuses de plaisir ou de déplaisir, de bien-être ou de mal-être, nous attachons beaucoup d’importance aux émotions !
Les difficultés relationnelles, les échecs répétés, les renoncements et les peurs sont de puissants freins psychologiques, que le travail ou la volonté ne peuvent pas compenser …
Il faut apprendre à gérer ses états internes (dialogue interne, posture), à maîtriser ses émotions ( peurs, colère, déception), pour accéder à l’état optimum de performance et s’y maintenir.
Comment les soutenir ?
Nous avons tous, plus ou moins, une tendance à plonger la tête la première dans le sol, telle une autruche, pour refuser de voir ce qui nous saute aux yeux.
Pour expliquer ces réticences, 92 % des hommes, peu importe leur âge ou leur scolarité, disent ne pas vouloir se sentir contrôlés.
“Les hommes ont encore du mal à se sentir contrôlés par une tierce personne, alors même qu’ils sont tout le temps dans le contrôle…”
L’homme qui se fait aider y voit une menace potentielle :
- Un risque de perte d’autonomie alors que l’objectif est de gagner en autonomie,
- De ne plus détenir le plein pouvoir : « Mon problème, je le règle tout seul. »
- Il doit encore véhiculer l’image d’un roc impassible que rien ne fragilise…
- Lorsqu’il consent à être un peu plus ouvert et à l’écoute on dit souvent qu’il a une part de féminité…
Des hommes en dépression, incapables de composer avec leur mal être, voire en quasi Burn-out sont de plus en plus fréquents dans les entreprises et les “meilleurs” d’entre eux sont également touchés (“Le coût de l’excellence” de Nicole Aubert et Vincent de Gaulejac) …
Ceux qui prêchent haut et fort que cela ne leur arrivera jamais, sont ceux)là mêmes qui sont atteints de plein fouet par ces nouvelles pathologies du mal être. Ces pathologies qu’ils n’ont pas vu venir (dépressions et burn-out s’installent sournoisement). Mais ils sont de plus en plus nombreux à venir en séances se faire accompagner, ce qui tend à prouver qu’ils prennent désormais un peu plus conscience de leur état de santé.
“Ne pas attendre que le mal soit profondément installé: il est plus simple et rapide de travailler en préventif qu’en curatif.”
Quel que soit le profil ou l’âge de l’individu qui souhaite être accompagné, je l’accueille tel qu’il est, sans jugement, car le sentiment de culpabilité n’a pas lieu d’être !
Le nerf de la guerre, c’est de “s’accepter tel que l’on est et de lâcher prise” …
La société Française, suite à l’étude de 2009 remise à N.K.M, sur la « Santé mentale, l’affaire de tous… », note que les hommes sont touchés au même titre que les femmes par les RPS et les TMS, mais rares sont les entreprises qui mettent des méthodes en avant pour améliorer le mieux-être des hommes…”
“Les CSP+ plus encore que les autres, sont perçus comme des “puissants” à qui rien n’arrive.”
Ils continuent de s’abriter derrière de vieux conditionnements, car il y a encore beaucoup trop de préjugés sur la question et de croyances limitantes.
La tendance naturelle est de “ne rien demander”, de “se débrouiller tout seul dans son coin”: “On est frileux de se prendre en mains parce qu’il y a une foule d’idées reçues” . Aussitôt qu’il y a un sentiment de hiérarchie établit, ça ne fonctionne plus, cette vieille rengaine sur la perte de contrôle rejaillit.
“Le sexe « fort » semble encore muselé dans une gestion bancale de ses émotions !”
Dans notre société dite “moderne”, la colère ou le combat, (émotions primaires issues de notre cerveau reptilien), ne sont non seulement pas réprimées mais mêmes parfois “encouragées”.
“De quoi vais-je avoir l’air aux yeux de mes collègues de bureau ou d’atelier si je vais voir un thérapeute ?”
Dès lors que le premier pas est franchi, l’accompagné entre dans une relation “d’égal à égal”, “d’adulte à adulte” avec le sophrologue, sans aucun contrôle de l’un sur l’autre, de lien hiérarchique ou de phénomène de dépendance : chacun est “libre de vivre une expérience dans un cadre délimité et protégé.
Je suis juste un guide qui transmet des “outils” faciles à mettre en place dans le quotidien, un thérapeute à l’écoute des ressentis du pratiquant, sans attente, sans jugement, sans a priori. J’amène l’accompagné à mettre des mots sur ses “ressentis” pour progressivement lâcher prise.
” Dans l’entreprise, les hommes sont régis par leurs peurs et ne sont guère préparés émotionnellement aux transitions professionnelles qu’elle leur impose”,
Le monde de l’entreprise est aujourd’hui en pleine mutation!
“Profitons de ces occasions multiples pour reprendre du lien et pour ” ré-humaniser ” nos relations. “
Le message est de plus en plus accepté et accueilli, cela témoigne d’un profond changement dans les mentalités . Nous devons donc apprendre à être plus disponible, à entendre et à nous adapter aux besoins des hommes en crise de confiance et en état de mal être.
Cet “entre-deux” avec le sophrologue, permet cette disponibilité et cette écoute.
“Grâce à la sophrologie j’apprends à m’écouter, à me connaître et à m’accepter pour me sentir mieux, être plus efficace à chaque instant .”
Gilles Taraquois – Sophrologue – Lyon – gillestaraquois@sophroespacedevie.fr – http://www.sophroespacedevie.fr – 0785481874