Retrouver un sommeil réparateur avec la sophrologie (…)

On entend souvent dire que : « La répétition fixe la notion » !

L’entrainement régulier à une activité (instrument de musique, sport, langue..) permet le renforcement de nos circuits neuronaux.

Nous nous améliorons donc quotidiennement si nous nous en donnons un tant soit peu la peine.

Et c’est là que la plasticité neuronale entre en jeu :

Plus nous utilisons un circuit neuronal dans notre cerveau, plus ce dernier se renforce.”

L’apprentissage s’il est fondamental, reste forcément subjectif car chaque être humain est unique.

Mais là où les chercheurs se rejoignent aujourd’hui c’est sur la notion de désapprentissage de notre cerveau : il s’agit de briser les connexions neuronales que nous jugeons « obsolètes », soit parce qu’elles sont inutilisées, soit parce qu’elles sont des parasites pour notre bien-être (souvenirs traumatisants, pensées anxiogènes…) C’est un peu comme avec notre PC quand nous défragmentons ou nettoyons notre disque dur.

Comment cela fonctionne au niveau cérébral?

Notre cerveau est « identique » à un disque dur sauf qu’au lieu d’y stocker des documents, des photos ou des articles, nous développons des connexions entre nos neurones pour développer l’apprentissage: des connexions que les neurotransmetteurs du désir et du plaisir comme la dopamine et la sérotonine utilisent.

Les cellules sont là pour entretenir notre cerveau : certaines agissent pour accélérer les signaux entre certains neurones, d’autres pour supprimer les « données » inutilisés ou trop anciennes.

Notre disque dur d’ordinateur retrouve de l’espace de stockage lorsqu’on le nettoie, la démarche est identique pour notre cerveau : il va créer de l’espace physique, pour que nous puissions construire de nouvelles connexions plus fortes, afin d’en apprendre davantage.

“Le sommeil est fondamental pour notre mieux-être…”

Nous expérimentons tous un jour ou l’autre cette impression que notre cerveau est « saturé », et notre entourage ne se gêne pas de nous le faire remarquer à grands coups d’expressions plus ou moins violentes : « Tu en as plein la tête », « Il te manque une case », « Tu as la tête en l’air », « Tu te prends trop la tête » , « Tu as un petit pois à la place du cerveau », « Tu ne te creuses pas assez la cervelle », « Tu as une mémoire de poisson rouge »

Généralement quand nous cherchons à intégrer quelque chose de nouveau (au moment de commencer un nouvel emploi, une nouvelle activité extra-professionnelle ou bien lorsque nous cherchons tout simplement un « mot qui ne vient pas »), notre cerveau est le premier responsable.

Lorsque nous sommes en phase d’apprentissage, c’est lui qui construit de nouvelles connexions, mais elles sont parfois inefficaces car il est nécessaire d’abord d’élaguer des connexions « obsolètes » afin de construire de nouvelles liaisons plus simplifiées et plus efficaces.

C’est pendant notre sommeil que cette action de « nettoyage » (reset en terme informatique) se déclenche et s’organise (phénomènes de manence et de rémanence).

Lorsque nous dormons, nos cellules cérébrales créent de l’espace en triant les informations et les déchets, comme quand nous dirigeons des données superflues vers la petite poubelle de notre PC.

Après une bonne nuit de repos les idées sont plus claires et nous sommes plus prompts à répondre. C’est pour cette raison que les siestes sont si bénéfiques pour nos capacités cognitives.

« Ne vous privez plus d’une sieste flash de 15 minutes si le cœur vous en dit, elle permet à votre cerveau de nettoyer quelques connexions inutilisées et de redonner de l’espace disponible à l’apprentissage ».

Si nous privons trop régulièrement notre cerveau de ce sommeil réparateur :

  1. Nous nous empêchons consciemment de prendre le chemin le plus direct vers la solution, comme relier deux points à l’aide d’une simple ligne droite.
  2. Nous nous torturons les méninges et nous plongeons notre esprit dans un jeu d’arcade semé d’embuches, un peu comme le PACMAN dans son labyrinthe long et sinueux.

“La sophrologie nous aide à retrouver rapidement ce sommeil réparateur.”

Si nous lui apportons quotidiennement sa dose de sommeil réparatrice, notre esprit sera clair et frais, disponible à la capacité d’écoute, de concentration ou de créativité.

Notre conscience pourra se balader librement et activement comme on se balade tranquillement dans un jardin Japonais où tout est bien net, où les sentiers sont dégagés et se connectent sans difficultés, où les objets et les végétations sont bien à leur place, tout est harmonieux et nous pouvons dès lors nous projeter devant nous sans appréhension ni peur du lendemain.

Mais comment peut-on agir pour supprimer ce qui est superflu dans notre cerveau ?

C’est là que la sophrologie entre en action pour nous accompagner dans cette démarche:

  • Nous devenons conscient de ce que nous pensons: conscience sophronique vs conscience ordinaire,
  • Nous réapprenons à écouter notre corps : « Il nous parle quotidiennement, encore faut-il en être conscient !»
  • Nous nous autorisons à accepter et à accueillir nos émotions, positives ou négatives, pour mieux les appréhender, les connaitre et proposer à notre cerveau des solutions et des réponses adaptées,
  • Nous visualisons le positif en tout évènement plutôt que le négatif (« le verre à moitié plein … »)
  • Nous acceptons les souffrances, les douleurs avec bienveillance : « Je souffre et alors ! Je choisi de continuer de souffrir ou bien je choisi de m’épanouir ? »,
  • Nous accueillons ce qui fait écho en nous: tout ce qui résonne en nous (positif comme négatif)

Dans le milieu familial ou professionnel, si vous restez en conflit avec un proche ou un collaborateur en vous concentrant sur la colère, le ressentiment ou la vengeance au lieu d’ouvrir votre champ des possibles vers un projet enthousiasmant, vous engendrerez de facto des situations qui auront la couleur de la colère, du ressentiment ou de la vengeance.

” Laissez émerger les sensations et les perceptions liées à ces émotions négatives, les ressentis qui sont les vôtres, au-delà de tous jugements même si parfois cela ne vous parait pas rationnel, laisser les remonter en toute confiance.”

Vous allez générer de nouvelles connexions entre votre corps et votre esprit, pour retrouver votre harmonie et votre équilibre intérieur (principe d’homéostasie).

Si vous centrez votre conscience sur du positif vous verrez le positif et vous attirerez des situations positives à vous (loi de l’attraction).

Vous modèlerez ainsi littéralement votre propre esprit en choisissant ce sur quoi vous portez votre attention.

Bien sûr, nous ne pouvons pas maitriser tous les évènements de notre quotidien, mais nous pouvons au moins contrôler leurs impacts sur nous : nous pouvons choisir ce qui nous affecte et construire nos propres connexions neuronales.

“Accepter de subir ou choisir d’entrer en action ?”

Au lieu d’imaginer des scénarii catastrophes qui ne se produiront probablement jamais, résistez à la tentation de penser à des choses qui ne vous seront pas profitables et qui vous empêchent d’avancer, et centrez plutôt votre attention sur des choses qui ont du sens pour vous et qui feront de vous une personne épanouie et heureuse.

Centrez votre attention sur le présent et sur « l’Ici et Maintenant »:

En tant que sophrologue je vous accompagne et vous transmets les techniques de cette discipline épanouissante.

N’hésitez pas à faire le premier pas vers un échange bienveillant, vous vous remercierez dans quelques temps de l’avoir fait !

Gilles TARAQUOIS

Sophrologue

07.85.48.18.74

gillestaraquois@sophroespacedevie.fr

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