Intelligence émotionnelle et sophrologie (…)

L’intelligence émotionnelle est, peut-être, l’un des plus facteurs les plus importants à prendre en compte pour réussir sa vie, tant sur un plan personnel que professionnel…

Contrairement aux idées reçues, le fameux QI (quotient intellectuel) ne permettrait pas de prédire la réussite et l’épanouissement de quelqu’un.

Cette notion de succès dans la vie dépend donc de biens d’autres facteurs.

Selon Daniel GOLEMAN (Docteur en psychologie, professeur à Harvard et ancien journaliste au New York Times), la part du QI ne représenterait que 20% de la réussite individuelle. Selon lui : « Le fait qu’un étudiant soit parmi les meilleurs de sa classe ne montre pas nécessairement qu’il est apte à affronter les épreuves de l’existence, ni à saisir les opportunités qui se présentent. »

Nous ne serions donc pas suffisamment préparés à accueillir la vie selon nos propres besoins !

Quelle méthode peut bien nous y aider ?

L’aptitude émotionnelle détermine comment nous sommes capables d’exploiter nos ressources, nos atouts, nos dons, y compris nos capacités intellectuelles.

« Alors que le QI est peu modifiable par l’expérience ou l’éducation, les capacités émotionnelles (QE) s’acquièrent et se développent. »

Il démontre qu’il existe un large éventail d’intelligences et qu’aucun test ou examen n’est en mesure d’évaluer ou de mesurer le potentiel complet des talents et des capacités fondés sur l’intelligence émotionnelle d’une personne.

Certes le développement exponentiel de l’outil universel du logarithme à tous les secteurs de l’activité semble permettre la maîtrise de tâches très complexes !

Nous voyons deci delà émerger de nouvelles normes de calcul pour évaluer le potentiel d’un individu lambda, des tests menés par des logiciels informatiques censées aider les recruteurs et les RH à choisir la perle rare ou le mouton à cinq pattes … je m’abstiendrai de faire un commentaire sur ce point pour éviter tout jugement !!!

Si tout le monde y trouve son compte, pourquoi pas !

L’intelligence artificielle serait donc au seuil de pouvoir remplacer toute forme d’intelligence humaine ? 

Je cultive l’espoir d’une approche différente dans notre relation à l’autre. Nous ne devons jamais oublié que nous sommes avant tout, et c’est ce qui nous différencie de la machine robotisée et sophistiquée, des êtres humains gérés par des émotions.

Comme le souligne D. GOLEMAN, « l’intelligence émotionnelle représente un ensemble d’habiletés verbales ou non verbales permettant à un individu de générer, reconnaître, exprimer, comprendre et évaluer ses propres émotions et celles des autres de manière à orienter les pensées et les actions permettant d’affronter efficacement les exigences et les pressions de l’environnement » …

Serons-nous capables de mettre en avant nos ressources liées à l’intelligence émotionnelle pour libérer notre conscience de tous types de conditionnements ?

Pour compléter la phrase du fondateur de la sophrologie A.CAYCEDO :  Toute action positive sur une partie de la conscience se répercute positivement sur la totalité de l’être”, je dirais que: Toute action (de préférence préventive), associée à l’intelligence émotionnelle contribue non seulement à une meilleure qualité de vie au travail mais également au développement d’un sentiment individuel et collectif de mieux-être et de réussite”.

Nous devons en tout cas être en mesure de révéler, de développer et d’intégrer des compétences associées, et notamment de :

  1. Prendre conscience de soi – Installer la confiance en soi,

C’est là que la sophrologie trouve toute sa place : apprendre progressivement à prendre conscience de nos états intérieurs, laisser émerger nos sensations et nos perceptions, prendre le temps d’accueillir nos ressentis et nos intuitions profondes, pour enfin valoriser nos ressources et nos capacités.

« Celui qui reste sourd à ce qu’il ressent est à la merci de ses émotions qui finiront un jour ou l’autre par jaillir au moment où il s’y attendra le moins (peurs, colère, dégout, tristesse…). »

En acceptant cette démarche d’introspection, nous accueillons, à notre rythme, nos ressentis et nous percevons leurs effets sur le corps, nous apprenons à reconnaître nos forces et nos limites, ce qui nourrit la confiance en soi et le sentiment d’efficacité.

Cela permet aussi d’identifier nos croyances, en posant un regard neuf et constructif sur nos forces et sur nos points à améliorer.

  1. Maîtrise de Soi – Gestion de nos émotions (et stress associé),

Par des exercices de visualisation positive axés sur la tridimensionnalité (présent-futur-passé) nous développons notre capacité à gouverner nos émotions et nos pulsions, pour les adapter aux différentes situations du quotidien (personnelles comme professionnelles).

Nous apprenons à gérer le danger de l’immédiateté (qui procure une satisfaction immédiate mais souvent éphémère et parfois perverse: addictions diverses…), pour nous engager sur une voie plus lente mais nettement plus épanouissante qui fait écho à nos valeurs personnelles.

« Le but est le chemin et le chemin est le but »

Nous développons la capacité à nous montrer responsable, en s’acquittant de nos tâches professionnelles de façon honnête.

Nous acceptons le changement non comme une contrainte subie mais comme une idée nouvelle ou différente. (La notion de « Pourquoi pas ! » plutôt que « Jamais ça ! » ; c’est le sempiternel « verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide » …)

  1. Encourager la motivation,

Certains facteurs psychologiques, les croyances et les conditionnements de toutes formes influencent le comportement d’une personne et la pousse (ou non) à l’action. Ces compétences influencent nos choix et nous aident à atteindre les buts que nous nous fixons d’autant plus fortement que ces objectifs feront sens à nos yeux, et respecteront au plus près nos valeurs personnelles :  

  • La capacité à rester optimiste et persévérant dans l’effort,
  • La régularité à honorer ses engagements dans son travail ou par rapport à soi-même,
  • L’attachement profond à ses devoirs (face aux objectifs d’un groupe ou d’une entreprise, même dans les périodes de doutes ou de crises),

Les compétences associées à la motivation sont donc nécessaires à quiconque aspire à développer un projet.

Ces capacités et ces compétences sont souvent déjà en nous, elles ne demandent qu’à être « révélées » ou « réveillées ».

  1. Développer l’attention et l’empathie,

Même si la capacité à être empathe est plus ou moins naturelle (on évoque même parfois un don), comprendre l’autre se travaille à chaque instant.

Il s’agit d’apprendre à être à l’écoute de ses points de vue, sans jugement ni a priori, d’essayer juste d’entendre ses ressentis et d’éprouver un intérêt réel pour ses préoccupations.

Dans le domaine professionnel le focus a été mis depuis longtemps sur la notion de service-client : anticiper, reconnaitre et satisfaire les besoins « fondamentaux » de ce dernier. Dans un de mes anciens métiers on cherchait à identifier les B.C.C.O (besoins, contraintes, conditions, opportunités) de nos clients afin de leurs proposer la solution la plus adaptée.

Une bonne capacité d’attention à l’autre soutient le processus d’apprentissage, la pédagogie et l’enseignement…”

  1. Aptitudes sociales : Maîtriser l’art de la communication,

C’est bien sûr identifier son propre style de communication pour mieux interagir avec les autres …

mais c’est également :

  • Apprendre à obtenir l’accord de l’autre, à travers des messages clairs et convaincants,
  • Inspirer ou guider des groupes,
  • Initier et gérer des changements,
  • Négocier et résoudre des conflits (sens de la médiation),
  • Cultiver de bonnes relations et construire des liens,
  • Travailler et mobiliser les autres autour d’un but commun,

Les individus qui maitrisent leur style de communication sont souvent plus efficaces dans leurs relations.

L’intelligence émotionnelle serait donc un art de vivre à cultiver.

Comme une graine, elle est précieuse, fragile, et demande de l’attention et des soins quotidiens. Bien utilisée elle peut contribuer à une meilleure qualité de vie professionnelle, mais elle encouragera aussi le développement d’une société responsable et fondamentalement plus humaine où le sentiment de mieux-être individuel et collectif sera palpable.

A travers la sophrologie, vous pouvez révéler et développer ces compétences, mais également toutes vos ressources et vos capacités, en apprenant notamment à gérer votre stress et vos émotions !

Et si vous tentiez l’expérience ?

Je vous invite à découvrir l’intégral de Daniel GOLEMAN « L’intelligence émotionnelle », disponible aux éditions J’ai lu, c’est une véritable source d’inspirations !

Signature Gilles Taraquois 2

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