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Cultiver cette confiance !
Notre chemin de vie, nous le parcourons, bien malgré nous, accompagné de peurs,
Elles nous amènent souvent à ne vivre qu’au travers des autres, par procuration, sans jamais aller au bout de nos rêves et de nos aspirations les plus profondes.
En nous obstinant sur ce chemin non vertueux, nous nous retrouvons enfermé dans des croyances limitantes qui nous empêchent de prendre notre envol et de nous faire confiance,
Une autre voie est possible!
Si nous acceptons d’entrer en relation avec notre moi le plus profond, que nous nous posons vraiment face à nous-même (Cf post: “Après quoi court-on ?”), alors nos désirs d’enfant peuvent émerger librement à la conscience. Il s’agit de les accueillir simplement, sans a priori ni jugement.
Mais ce travail se fait rarement seul, il appelle un soutien, un accompagnement, un guide bienveillant : le sophrologue peut être celui-ci.
Dans la relation à l’autre, nous attirons souvent (ou choisissons inconsciemment) un partenaire qui ne nous tire pas vers le haut (parfois même qui abime la relation), et échec après échec nous nous épuisons aveuglément dans une quête de cet autre que nous rêvons suite aux projections mnésiques que nous avons de cet être idéal. En clair, nous souhaitons un autre qui nous remplisse de joie, qui vienne gommer tous nos manques, les trop pleins ou les abus que nous avons accumulé depuis notre petite enfance !
Le problème est en nous!
Il y aura forcément un moment dans notre vie où nous nous retournerons sur notre passé et où nous regarderons le chemin parcouru, par envie, par besoin ou par obligation (séparation, deuil, divorce, rupture professionnelle, retraite…). Ce face à face imposé peut être douloureux, et donner naissance à de grosses angoisses si nous n’y sommes pas préparés mais il est souvent bénéfique.
Avec un peu de méthodes, il peut aussi ouvrir un champ des possibles, s’ouvrir à cette opportunité de reprendre sa vie en main : c’est l’histoire du fameux verre à ½ vide ou ½ plein…
« Nos peurs sont souvent à l’origine d’un manque de confiance en soi. »
La peur de l’abandon, la peur d’avoir peur, la peur de l’engagement, de l’inconnu, de déplaire, d’être rejeté(e), de ne pas être aimé(e), de manquer, nous font vivre par procuration. Nous nous oublions d’être ce que nous sommes, pour plaire à l’autre et au plus grand nombre : notre famille, notre conjoint, nos enfants, nos amis, nos supérieurs hiérarchiques….
Nous prenons inconsciemment des routes formatées, programmées par des conditionnements induis par les autres, par notre entourage, notre éducation, nos liens sociaux … Ceux-là même qui « décident » très tôt ce qui est bon pour nous, qui gèrent nos choix de vie (privé et professionnel) et nous empêchent de nous épanouir.
Pourtant si nous décidons de nous poser un temps face à nous-même, si nous engageons ce processus de reconnexion à notre enfant-intérieur, nous allons pouvoir le retrouver, lui parler, pour enfin être conforme à ce que l’on attendait de lui, nous sentir enfin légitime.
« Vous aimeriez aujourd’hui pouvoir vous faire confiance pour avancer et vivre enfin votre vie et être pleinement confiant en vous ? »
La confiance passe d’abord par l’acceptation de ce que nous sommes!
À force de nous négliger, voire de nous oublier, pour plaire à tous, nous nous sommes conditionnés à être un autre, un être factice et nous tenons ce rôle parfois à merveille durant des années tant qu’il nous apporte un semblant d’équilibre par le biais de certains artifices compensatoires.
Si nous sommes dans un relation toxique, par exemple, nous répétons les mêmes scénarii et attirons à nous, à chaque fois, le même type de profils toxiques.
Tant que nous restons dans cette « zone de confort » non épanouissante mais « rassurante », nous ne modifions pas nos pensées (installées à notre insu depuis notre petite enfance) et nous continuons la même histoire, nous répétons les mêmes schémas.
Les « pensées » sont ce que Byron Katie décrit comme nos « vérités », ces projections et ces croyances limitantes,
- « Tu es maladroit » devient dans notre tête « Je suis maladroit »,
- « Tu n’arriveras jamais à rien », j’entends « Je suis un bon à rien, un nul »,
- « Tu es trop jeune pour ceci » devient « Je suis illégitime»,
- « Tu es trop vieux pour cela », « Je suis inutile »
- « Un homme ne pleure pas », « Tu verras quand tu seras grand » …
Comment travailler l’acceptation de soi ?
La sophrologie est une thérapie brève qui va permettre ce travail en profondeur : vous êtes accompagné dans un premier temps puis vous pratiquez seul en toute autonomie, sans cet effet de dépendance à quelqu’un d’autre et c’est là tout l’intérêt : ne pas sortir d’une aliénation pour se cristalliser sur une autre !
Cette discipline psychocorporelle est une formidable clef d’entrée sur nous-même. A travers l’accueil de nos ressentis, de nos sensations et de nos perceptions, nous nous recentrons pour mieux laisser émerger ce qui doit l’être, pour enfin écouter notre enfant intérieur :
“Qu’est-ce qui est bon pour moi ? Qu’est-ce qui a du sens pour moi ?”
Elle permet de libérer les tensions physiques, mentales et émotionnelles à travers des exercices simples et des bénéfices rapidement palpables.
« En mettant en évidence toutes ces pensées et ces croyances qui nous ont construit jour après jour, nous allons nous ouvrir à la liberté d’être nous-même. »
En gommant progressivement nos pensées redondantes, nous nous ouvrons sur une page vierge sur laquelle il ne nous reste plus qu’à écrire notre propre histoire, celle que nous choisissons de vivre non plus par procuration mais enfin libre et selon nos propres valeurs.
Bonne expérimentation,
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